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Que Dieu sauve le Mali (suite)

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Cheick Modibo Diarra, le Premier Ministre plein pouvoir, vient d'être démissionnée par la junte du 21 mars 2012 et mis en résidence surveillée. Ce n'est pas une surprise, car depuis plusieurs semaines tous les observateurs avisés de la scène politique savaient que sa tête était mise à prix par cela même qui ont été ses mentors. C'est une virgule que les putschistes viennent de placer dans l'écriture du "roman" de la transition mais pas encore le point final. En démocrate et républicain convaincu, je ne peux que condamner cet acte. Même si je souhaitais ce départ, la forme n'y est pas et c'est important. Un nouvel épisode de la transition s'est ouvert avec l'arrivée de Diango Sissoko, qui n'est pas un inconnu au Mali, comme nouveau Premier Ministre. Avant de connaître la suite, cette nomination nous sors fort heureusement d'un ostracisme étrange à l'égard de tous ceux qui ont été impliqués dans la gestion au haut niveau de l'E

Que Dieu sauve le Mali (suite)

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Les pêcheurs en eau trouble ont repris du service. La rengaine "entrons et sortons par la même porte" nous est resservie par des entremetteurs-médiateurs-coxeurs de service. Voilà que tout ce beau monde veut contribuer, chacun pour ses raisons propres, à la tenue des "concertations nationales" afin que les maliennes et maliens se parlent et se mettent d'accord pour une sortie honorable de crise. Je suis un partisan passionné de la recherche de consensus pour la prise de décision publique. J'ai, à maintes, eu l'occasion de dire et d'écrire que, dans nos modalités de gestion publique, nous devons faire de la recherche du consensus la règle et du vote l'exception. Je clarifie en disant que je parle bien de la recherche du consensus, comme modalité de prise de décision et non de l'unanimisme qui nous a été servi pendant dix ans par le système ATT. Je vous promets de revenir amplement sur ce sujet une prochaine fois. Pour revenir aux fameuse

Que Dieu sauve le Mali (suite)

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Ce ne sont pas les concertations nationales qui sont un problème, mais c'est le Premier Ministre, malgré toutes les chances qui lui été données, qui se révèle être le véritable problème. Si, dès sa nomination par l'accord cadre, il avait fait preuve d'un peu de modestie, d'ouverture d'esprit et de respect pour ses inévitables interlocuteurs, notre pays n'en serait pas à ce point aujourd'hui. Il est venu avec son équipe et avec une seule préoccupation qui reste encore son unique agenda. Comment gagner les élections présidentielles à la sortie de la transition qu'il doit gérer ? Sortir le Mali de la crise le préoccupe moins que de profiter de cette crise pour se hisser au pouvoir. C'est la raison pour laquelle dès son installation, il a divisé au lieu de chercher à rassembler les maliens. Encore aujourd'hui, malgré tous les efforts d'excuses que je m'évertue à lui trouver, je demeure convaincu qu'il n'est simplement pas l'

Que Dieu sauve le Mali

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Je viens de suivre avec étonnement, au JT de l'ORTM, la tragi-comédie que continue de nous servir le Premier Ministre. C'est simplement hallucinant !!! Depuis le meeting de pression pour rester à son poste et sa lamentable conférence de presse à la veille de l'adresse à la Nation du Président de la République par intérim, je me suis dit que plus rien ne m'étonnerait de la part de ce monsieur que Blaise Compaoré dans sa précipitation nous a fourgué. Je découvre que notre pays n'est pas au bout de sa descente en enfer. Le Premier Ministre de "pleins pouvoirs" s'adresse à la Nation en feignant d'oublier que ce privilège relève des seules prérogatives du Président de la République. Je suis persuadé que ce n'est par ignorance, car ce monsieur est passé maître dans la provocation. Ensuite, il tente de détourner à son profit, comme d'habitude, les avancées obtenues dans la mobilisation de la communauté internationale pour la reconquête des zo