Les dirigeants africains doivent apprendre à négocier avec leur peuple....
Après avoir été soumis, pendant des décennies, à des systèmes politiques, administratifs et économiques dirigistes, les peuples africains ont de plus en plus accès aux libertés de s’administrer, de s’associer, de s’exprimer, d’entreprendre et de culte. En plus, l’accès facile et généralisé aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (téléphone, radio, télévision et réseaux sociaux) ont aussi contribué à élargir les espaces de liberté. Les peuples, surtout dans leur composante rurale, longtemps maintenus dans l’ignorance, l’oppression et la résignation acceptent de moins en moins la soumission et ils sortent du fatalisme. Ils revendiquent d’être un partenaire qu’il faut écouter, consulter et à qui compte doit être rendu. Tout ce que les dirigeants, même dit « démocrates » ne savent pas encore faire. D’où les frustrations, les révoltes et les rebellions qui conduisent à des crises de plus en plus graves et souvent sans issues. Face à ces évolutions, ...