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Affichage des articles du 2011

Travaillons à la fin des Presidents- messies pour changer la politique

Dans notre pays, l’élection présidentielle est présentée comme la rencontre d'un homme et son peuple. Une disposition de la loi électorale ne dit-elle pas que pour l’élection du Président de la République : « la déclaration des candidatures est faite à titre personnel…». Cette conception de choix des dirigeants est liée à une vision de l’institution présidentielle et à une culture du pouvoir. Ce choix se traduit dans les faits par un affaiblissement de l’intérêt général qui cède devant des formes détournées de pouvoir personnel et de promotion d’intérêts personnels (isolés ou juxtaposés). Le régime présidentialiste offre à la personne élue les moyens institutionnels de domination absolue sur l'Etat et d’instrumentalisation de tous les contre-pouvoirs institutionnels et non-institutionnels. L’institution présidentielle est politiquement et socialement perçue comme le seul dépositaire du pouvoir d’État. Toute l’organisation administrative, l'appareil judiciaire, les forces ar

Interview sur le site d'Afribone

Ousmane SY, secrétaire politique de l’Adéma-PASJ : « L’argent de la drogue est un grand danger pour le Mali » Membre fondateur de l’Alliance pour la Démocratie au Mali (ADEMA), Ousmane Sy est expert en politiques de développement institutionnel en Afrique. Agroéconomiste de formation, né à Bandiagara en 1949, l’ancien ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales (2000 / 2002) répond à nos questions sur l’actualité politique de notre pays. Interview. Afribone : Vous êtes connus comme le père de la décentralisation au Mali. Cette réforme, à votre avis, est-elle efficace aujourd’hui ? Nous venons de faire le bilan et les perspectives de la décentralisation à travers un forum. Le constat de ce forum a été que la réforme est installée, que les collectivités fonctionnent. Le processus se met en place : les élections sont organisées et les conseils communaux sont choisis. Mais bien sûr, on aurait pu mieux faire. La décentralisation, comme toute œuvre humaine, connait

Pourquoi je pense que Dionkounda est le meilleur candidat pour notre parti et pour le Mali

Dans un message précèdent, j'avais expliqué pourquoi je n'étais pas candidat à la candidature pour l'élection présidentielle. Je me dois aujourd'hui de vous dire qui est le meilleur candidat pour mon Parti si nous voulons gagner les élections de 2012. Pour moi et pour beaucoup de cadres et militants de l'Adema-PASJ, le meilleur candidat parce que c'est lui qui réuni le plus d'atout pour nous faire gagner les élections générales de 2012 est le Président Dionkounda Traoré . Quels sont les atouts de l'homme : 1. Il a la légitimité historique, car il a été là depuis le début de l'association et du Parti, 2. Il a été d'une grande fidélité au Parti. Malgré tous les soubresauts, 3. Il a toujours accepté et à assumer toutes les missions, souvent même ingrates qui lui ont été confiées par ses camarades, 4. Il n'a été mêle à aucune intrigue ni position sectaire dans le Parti, 5. Il a toujours respecté et appliqué les orientations et décisions

Pourquoi tu n'es pas candidat à la candidature ?

d'augetsquestion que beaucoup de militants de mon parti et d'amis me posent, je réponds que les valeurs politiques et morales auxquelles je crois et mes convictions politiques ne me permettent pas de m'engager dans une quête individuelle de leadership personnel dans mon Parti qui n'est pas encore guéri de toutes les turbulences qu'il a connu depuis sa naissance en 1992 et surtout de sa crise interne à la sortie des primaires de 2002 Aujourd'hui, Secrétaire politique de la Direction Nationale et de la section de Bandiagara, mon combat s'inscrit, depuis quelques années, dans la reconstruction de l'unité et de la cohésion interne du Parti. Après toutes les épreuves que nous avons traversé et ma conviction est que nous ne sommes pas encore à l'abri de nouvelles crises, il me semble plus utile pour le Parti et pour la démocratie malienne que je mettes mes priorités sur la création des conditions qui faciliteront la refondation de mon Parti et la recrédi

Les sanctions collectives sont toujours injustes

Par voix de presse, j'ai su que le dernier conseil des ministres a relevé tous les directeurs administratif et financier (DAF). Si elle n'était preuve d'impuissance des autorités cette mesure ferait sourire. Cette sanction collective est fondamentalement injuste parce qu'elle porte la suspicion sur tous les dafs. "Tous des voleurs" diraient certains or parmi les dafs comme dans toutes les autres catégories de fonctionnaires, il y a certes des malhonnêtes, mais aussi des honnêtes gens. Cette mesure est aussi un signe d'impuissance et de manque de courage car ça veut dire que l'on ne peut pas ou veut pas sanctionner les vrais coupables des malversations en les noyant dans une décision collectives. Enfin pour un gouvernement qui veut se mettre au travail et vite, c'est une mesure qui intrigue pour qui connait les lenteurs et les inerties de notre administration publique. Il va falloir au moins un mois sinon plus pour que les nouveaux dafs soient nommé

Le renforcement de la démocratie au Mali, parlons des vrais problèmes

La lecture du projet de reforme constitutionnelle préparé par les experts du CARI sur commande du President de la République et les choix qui y sont faits laissent une impression tout autre qu'une réelle volonté de consolidation du processus démocratique de notre pays. Je fais partie des personnes qui pensent que la Constitution est d'abord un contrat qui formalise les règles du vivre ensemble qu'une nation se donne. La solidité de ce contrat est fonction des termes du consensus obtenu sur : les valeurs qui fondent le contrat, les types de pouvoirs qui sont chargés de sa mise en œuvre, la nature et le contenu de chacun des pouvoirs et l'organisation de leurs rapports. Cette contribution vise d'abord a explicité mes reproches de forme et de fond en qui ce concerne les propositions faites et ensuite à faire cas de mes regrets de l'occasion que nous manquons encore d'ouvrir un vrai débat de fond sur les faiblesses de notre processus democratique. Ce débat nous

L'Adema-PASJ aura un candidat issu de ses rangs en 2012

Beaucoup de gens feignent d'oublier que l'Adema-PASJ a eu un parcours difficile, mais glorieux dont on ne parle pas assez. Un an à peine après sa création en 1991, ce Parti a eu la lourde charge de la reconstruction et de la gestion de l’Etat. Tout le monde se rappelle que la situation sociopolitique que ce Parti a hérité, à la sortie de la transition, était plus que critique. Pour la plupart des observateurs politiques de l’époque le l'Adema-PASJ et le Président de la République issu de ses rangs n’y arriveront pas. Les plus optimistes donnaient 6 mois avant un échec inévitable. Mais tous ces pronostics ont été démentis et l'Adema-PASJ a géré dix ans et a remis au Président élu en 2002 un pays en ordre, stable et respecté en Afrique et dans le monde. Ce résultat incontestable est bien sûr l’œuvre de toutes les maliennes et de tous les maliens, mais sous la direction politique de l’Adema-PASJ et de son premier Président, le Camarade Alpha Oumar Konaré. La réalisation

A propos de gouvernance

La gouvernance est l’art de la gestion cohérente des affaires communes à tout groupe humain constitué. Elle est donc faite d’une somme de valeurs, de principes et de méthodes qui ne peuvent être séparés. Comment gouverner ? Et se gouverner ? : sont des questions éternelles à tous groupes humains, mais qui appellent des réponses spécifiques dans le temps et dans l’espace. Car ces réponses sont liées à la culture des acteurs concernés et aux besoins du moment. Les crises de gouvernance résultent en général des déséquilibres et des ruptures de cohésion dans le groupe. Parler de gouvernance dans tout groupe, oblige à s’interroger, entre autres, sur : comment pense-t-on les rapports entre le collectif et l’individuel ? Comment pense t-on le rapport au pouvoir ? Comment pense t-on le rapport à la chose publique ? La question de la gouvernance doit donc être appréhendé par rapport au contexte réel de ce qu’il faut gérer et en rapport au patrimoine institutionnel, humain et financier disponibl